LA FOIS OÙ J’AI HYPNOTISÉ UN INCONNU DANS UNE CHAMBRE D’HÔTEL
Après avoir commencé à publier des audios d’hypnose érotique sur Youtube d’abord sur Pornhub, j’ai voulu transformer mes partenaires temporaires en cobayes hypnotiques par Skype, WhatsApp d’abord. Il m’a fallut un certain moment avant d’appréhender les problèmes de connexion wifi, les problèmes de micro, de caméra en tenant sereinement le cap d’une séance, de faire preuve de créativité et d’ingéniosité pour dépasser les limitations qu’amènent une séance d’hypnose érotique par écran interposé.
J’ai réalisé à quel point il était de plus en plus simple pour moi d’hypnotiser des hommes à distance qu’ils soient particulièrement excités par l’expérience ou non. L’hypnose érotique n’étant qu’une forme subtile séduction destinée à influencer et stimuler l’esprit (l’imagination, les perceptions) d’une victime hypnotique. Sachant que mes expériences à distance se limitaient à de la relaxation érotique, parfois, je m’aventurais un tout petit plus loin en leur proposant une petite mise en scène. Rien de bien ambitieux, néanmoins.
J’ai par la suite été contactée par un homme sur Fetlife (un réseau social destiné aux pratiques de BDSM, fétichistes et fantasmes kinky non conventionnels) qui m’a avoué dans un message d’introduction être intrigué par ma personne ou plutôt mon personnage sans pour autant avoir de désirs prononcés pour la soumission. Mais quand je lui ai parlé de mon intérêt pour l’hypnose, il a montré une curiosité qui m’a donné envie de le rencontrer pour l’hypnotiser et plus si affinités. Nous avions rendez-vous dans un café. Il avait loué la chambre d’un love hôtel après m’avoir demandé laquelle je préférais. Si j’étais intrigué par sa personne, je pouvais décider de poursuivre cette entrevue dans cette chambre en question. J’avais surtout très envie de tester l’hypnose érotique en réel pour la première fois.
Il m’a semblé être un individu plus sensuel que cérébral, plus opportuniste que réellement kinky. Je savais qu’une longue induction verbale ne fonctionnerai pas sur lui, qu’il fallait que je crée une véritable surcharge sensorielle qui le décontenance afin qu’il soit docile et réceptif. Je n’avais plus qu’un seul objectif en tête : le transformer en un de mes sujets. J’ai donc décidé d’emprunter une voie sensorielle plus directe. Hm, beaucoup plus directe.
Je l’ai donc poussé directement sur le lit de cette chambre en me mettant au dessus de lui avant de commencer à caresser sa queue de haut en bas très lentement en lui ordonnant de plonger son regard dans le miens. Inutile de dire que j’ai pu rapidement capturer son attention – je suis sûre que j’ai la tienne également, n’est-ce pas ? J’ai continué un certain temps en lui demandant simplement de se concentrer sur les va et vient de ma mains de haut en bas avant de lui ordonner de fermer les yeux et de les ouvrir à nouveaux à chaque fois que mon doigt se promenait son gland. Rien de bien difficile mais une manœuvre terriblement efficace à ses gémissements et à ses yeux qui s’ouvraient de plus en plus difficilement. J’ai continué ce mouvement d’une voix très douce et très lente en lui faisant remarquer à quel point c’était agréable de se concentrer sur ce plaisir, comme il était simple de s’abandonner son plaisir entre mes mains, de se laisser aller sous le rythme de plus en plus rapide de mes va et vient et le contact de plus en plus appuyé de la paume de ma main. Comme ma voix sensuelle résonnait de plus en plus dans sa tête et comme celle-ci amplifiait le plaisir qu’il ressentait. J’ai continué ainsi en lui répétant qu’il devait se concentrer sur le plaisir qu’il ressentait, sur le son de ma voix, sur le mouvement de ma main. Je lui ai ensuite suggéré que ses yeux qui voulaient se fermer complètement était le signe qu’il plongeait dans une profonde soumission envers moi, une soumission qui se prolongerait et s’intensifierait même après qu’il soit sorti de cette transe.
Quand ses paupières se sont fermées, c’est tout son corps qui s’est mis à trembler et je le sentais sur le point d’exploser de plaisir. J’ai ensuite arrêté toute stimulation en lui demandant de dire « Oui maîtresse » pour me signifier qu’il avait bien intégré ma suggestion. Puis je lui ai demandé de répéter « Oui maîtresse » en lui faisant remarquer à quel point il se sentait soumis et obéissant en répétant ces deux mots. Que chacune de mes phrases devait être suivies de ces deux mots jusqu’à le sentiment de soumission se fasse de plus en plus intense et se mélange au plaisir qu’il continue de ressentir pour moi. Et même en arrêtant de le stimuler, son sexe continuait de rester rigide et il continuait de trembler et de gémir de plus en plus fort, ce qui m’excitait énormément. C’était impressionnant, en sachant qu’il n’avait exprimé aucune attirance particulière pour la soumission (la seule qu’il avait exprimé de manière explicite était l’attirance qu’il avait envers moi). C’était aussi très satisfaisant.
J’ai terminé en lui agrippant doucement les cheveux tout en lui chuchotant en même temps dans l’oreille qu’il allait entrer chez lui, se masturber et éjaculer en pensant à moi avant de m’envoyer le message « C’est fait, maîtresse ». Il a répété « Oui maîtresse » pour me signifier qu’il avait bien intégré cette suggestion post-hypnotique. Je l’ai ensuite très lentement fait remonter à la surface en lui disant de respirer profondément, de se concentrer sur sa respiration et ses paupières en se préparant à ouvrir les yeux. Quand ses yeux se sont ouverts, je lui ai annoncé qu’on allait s’arrêter là, que je devais rentrer chez moi et qu’il devait rentrer chez lui sans faire référence à la suggestion que je lui ai donné. Sans un mot, on s’est quitté en prenant chacun une rue opposée. Et tout le long du trajet jusqu’à chez moi, je jubilais d’excitation à l’idée de savoir si j’allais recevoir un message de sa part ou non.
Je l’ai reçu bien évidemment. Je l’ai félicité en lui disant que c’était un bon sujet puis je lui ai demandé quelques jours après de me dire ce qu’il avait pensé de cette séance et s’il avait aimé. Il m’a répondu qu’il avait trouvé ça très agréable et étrange mais qu’il ne se souvenait pas de ce que je lui avais dis, juste ce que j’avais fait avec ma main. Je lui ai ensuite dit que je le recontacterai si j’en ressentais l’envie. Il m’a recontacté à plusieurs reprises en m’appelant « Maîtresse », je l’ai ignoré et on ne s’est évidemment plus jamais revus.